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lundi 21 octobre 2019

Un pôle de gauche…


On en parlait depuis quelques mois. C’est fait. On apprenait hier que « 75 soutiens de MACRON appellent à la création d’un pôle de gauche dans la majorité ». Tiens donc !

La majorité serait-elle de droite ? C’est ce que nous observons depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel MACRON en 2017. Deux ans et demi plus tard, quelques-uns de ceux qui l’ont soutenu et qui avaient abandonné le PS pour des raisons diverses, se rendent compte qu’il devient nécessaire et même urgent de démontrer que leur choix d’alors ne les coupaient pas de leur famille politique d’origine.

Il n’est jamais trop tard pour bien faire nous dit le proverbe. Je ne vais donc pas jeter la pierre à ces personnes qui ressentent la nécessité de faire prendre conscience à l’exécutif que sa politique doit être davantage « sociale et républicaine » pour reprendre les mots mêmes du manifeste publié dans « Le Journal du Dimanche ».

Etre de Gauche, ce n’est pas seulement signer une tribune dominicale. C’est d’abord et avant tout apporter des solutions aux problèmes sociaux auxquels sont confrontés nos concitoyens.

Il ne se passe pas de jour sans qu’un mouvement social ne vienne témoigner de la crainte, l’angoisse même parfois, qui règne dans de nombreuses catégories socio-professionnelles. Elles sont trop nombreuses pour qu’on les énumère ici mais chacun pourrait en citer au moins une.

Face à cela, le Président de la République continue sa politique de communication pour tenter de faire croire qu’il est conscient des difficultés des uns et des autres et qu’il fait tout pour les résoudre.

Le bouleversement du paysage politique français qui affecte notre pays depuis 2017 ne peut qu’avoir une fin. Il y va de l’intérêt de notre collectivité nationale.

Je ne sais pas si l’initiative prise hier aura des suites positives. Elle a le mérite d’exister et je veux croire en la sincérité de ses auteurs parmi lesquels je vois avec plaisir des signataires dont l’engagement à Gauche était bien connu avant qu’ils ne se fourvoient.

La Gauche, dans sa diversité, a le devoir de se rassembler si elle veut que l’on connaisse davantage de Justice sociale. Toutes celles et tous ceux qui en ressentent la nécessité, même s’ils appartiennent aujourd’hui à la macronie, ont leur place dans ce rassemblement.

En tout cas, une chose est sûre : parmi ceux qui prônaient un mouvement « ni de gauche, ni de droite » en 2017, il en est qui contredisent aujourd’hui cette théorie. C’est bon signe.