Après
les échecs électoraux nationaux de 2017 précédés de ceux de 2014 et 2015 lors
des élections locales, le Parti Socialiste avait un point de passage
obligé : son congrès.
Un
premier écueil avait été évité : le congrès ne s’est pas tenu
immédiatement après les résultats catastrophiques des élections présidentielle
et législatives. Certains le suggéraient. Ils avaient tort car on aurait alors
donné le spectacle de règlements de compte internes qui auraient affaibli
davantage encore le Parti Socialiste.
La
démission du Premier Secrétaire d’alors, Jean-Christophe CAMBADELIS,
constituait la meilleure solution pour engager la refondation indispensable.
Neuf
mois, entre les élections législatives et le Congrès, auront permis de préparer,
dans de bonnes conditions, la renaissance engagée depuis ce 8 Avril.
Les
faits, c’est-à-dire la préparation et le déroulement du congrès lui-même, ont
donné raison à ceux qui voulaient déconnecter l’orientation et la mise en place
de la direction du parti des échecs électoraux.
Le
discours du nouveau Premier Secrétaire, Olivier FAURE, devant des délégués
enthousiastes et déterminés, aura été le point d’orgue de cette période.
Nous
sommes désormais entrés dans une phase d’opposition au mesures libérales du
gouvernement MACRON-PHILIPPE, de propositions alternatives, et les Socialistes,
forts de leur expérience gouvernementale ne manquent pas d’idées, une phase
également d’action.
Il
est en effet urgent de « faire entendre la voix de la Gauche capable de
gouverner », comme l’a déclaré Olivier FAURE.
La
reconquête de l’opinion est engagée. Elle sera longue et difficile. Elle le
sera d’autant plus que nos adversaires politiques ne nous ménageront pas car
ils savent bien que les Socialistes sont les seuls à pouvoir représenter
l’alternance aux politiques inégalitaires et injustes du pouvoir aujourd’hui en
place.
C’est
le cas de l’extrême-droite, de la Droite de Monsieur WAUQUIEZ, de plus en plus
proche du lepénisme. C’est le cas de ces insoumis qui se prétendent de gauche.
C’est
le cas des macronistes qui constatent, pour beaucoup d’entre eux, électeurs
mais aussi élus, qu’ils se sont trompés et fourvoyés.
Les
Socialistes ont traversé beaucoup d’épreuves au cours de leurs 140 années
d’existence.
Ils
sortent aujourd’hui de la dernière en date. Je m’en réjouis.