Dans
deux jours, les Socialistes et ceux qui leur font confiance connaîtront les
deux noms de ceux qui prétendent diriger le Parti. Ce seront les deux premiers
signataires des deux textes d’orientation qui arriveront en tête du vote des
militants.
C’est
dire l’importance de ce vote, quel que soit le nombre de participants. Je dis
cela parce que, nous le savons, beaucoup d’adhérents du Parti Socialiste n’ont
pas renouvelé leur carte de membre.
Ils
reviendront s’ils se rendent compte de la détermination du Parti Socialiste, de
ses élus, de ses responsables, à mener à bien la refondation indispensable. Ce
sont ceux qui sont restés qui vont la commencer.
Quatre
textes sont soumis au débat, à la discussion, à la confrontation. Vu de
l’extérieur, et pour des personnes mal informées, les Socialistes sont toujours
« en train de se disputer ».
Quand
on échange des points de vue plus ou moins différents, on ne se dispute pas
pour autant. Les observateurs, les commentateurs, pas toujours bien
intentionnés, devraient davantage souligner le fonctionnement démocratique du
Parti Socialiste. La Démocratie sous-entend la liberté d’expression jusqu’au
moment où la majorité arrête ce qui doit être la ligne politique de
l’organisation.
Parmi
ces quatre textes, trois sont proposés par des responsables qui ont, sans
faille, soutenu la politique de François HOLLANDE entre 2012 et 2017.
Le
quatrième est soumis au vote par Emmanuel MAUREL. Celui-ci a, à mes yeux, un
défaut majeur qui lui retire toute crédibilité : il a soutenu les
« frondeurs », ces députés socialistes qui n’ont eu de cesse que de
s’opposer aux gouvernements du précédent quinquennat.
Malgré
le « look » à la François HOLLANDE qu’il s’est donné, il ne peut pas
prétendre défendre la social-démocratie responsable et réaliste telle que l’a
incarnée le précédent Président de la République.
Parmi
les trois autres postulants, Luc CARVOUNAS, hier soutien inconditionnel de
VALLS, aujourd’hui, « plus à gauche que moi, tu meurs », ne m’inspire
pas confiance pour notre avenir.
Pour
ce qui est d’Olivier FAURE que je connais bien, le débat télévisé du 7 Mars
dernier m’a confirmé ce que je savais : il n’a pas la
« carrure » pour être Premier Secrétaire de notre Parti.
Voilà
donc pourquoi mon choix se porte sur Stéphane LE FOLL. Le projet qu’il propose
me convient parfaitement. De plus, il a le « punch » et la capacité
d’expression dont nous avons besoin pour les débats politiques qui nous
attendent.
Le
15 mars est donc un rendez-vous à ne pas manquer.