Le second
débat préparatoire à la primaire de la Gauche a eu lieu hier soir.
Aura-t-il
facilité le choix de celles et de ceux qui voteront dimanche prochain ? On
ne peut pas répondre à une telle question d’une façon générale car chacun des
téléspectateurs aura sa réponse.
Personnellement,
j’ai constaté que Manuel Valls avait, une nouvelle fois, témoigné de sa
capacité à diriger le pays à partir d’une approche réaliste et pragmatique de l’action
politique.
Dussé-je me
répéter, l’enjeu de cette primaire sera de désigner celui qui, en avril
prochain sera en capacité de franchir le cap du 1er tour de l’élection
présidentielle. Or, pour y parvenir, ce ne sera pas une approche utopique de l’action
gouvernementale qui le permettra.
J’entends
bien certains de mes amis politiques afficher leur soutien à tel ou tel
candidat. C’est tout à fait la logique de la Démocratie.
J’en
entends même adhérer aux théories de candidats hors primaires, Macron ou Mélenchon
pour ne pas les nommer.
Ces points
de vue, tout à fait respectables, sont sans doute satisfaisants pour l’esprit
de ceux qui les expriment.
Ils
desservent la Gauche.
Parce que,
on ne peut le nier, la Gauche française traverse une période difficile, l’heure
n’est pas aux tergiversations, aux divisions mais, bien au contraire, au
rassemblement.
Faudra-t-il
un échec retentissant comme les 5 % obtenus par Gaston Defferre en 1969 pour
engager une période de reconquête comme cela fut le cas en 1971 avec François
Mitterrand et Pierre Mauroy ?
L’Histoire
doit permettre d’éviter les erreurs commises dans le passé sauf à considérer qu’on
rebâtit mieux sur des ruines.
Les diviseurs,
ceux d’aujourd’hui comme ceux qui depuis l’élection de François Hollande en
2012 n’ont eu de cesse que d’en contester l’action, détiennent aujourd’hui la
réponse.
Il faut que
la raison l’emporte.