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lundi 26 septembre 2016

Ne prenons pas de risques

François Hollande sera-t-il candidat à l’élection présidentielle de 2017 ? C’est la question qui revient en permanence sur le devant de l’actualité politique. Les commentaires vont bon train, certains s’employant à démontrer qu’il est en campagne électorale sans le dire. Ils ont raison. Et alors ?

La mission première d’un élu, a fortiori d’un Président de la République, est d’abord d’assurer les fonctions que lui a confiées le suffrage universel. Elle consiste aussi à veiller à ce que son action ne s’interrompt pas à la fin du mandat qu’il exerce. Pour ce faire, il importe avant tout d’afficher en permanence une orientation claire sur les problèmes du moment.

Qui pourrait dire que ce n’est pas le chemin choisi par François Hollande ?

Son action au plan international est sans faille : les obstacles à franchir sont immenses pour retrouver la Paix dans toutes les parties du Monde. A travers ses nombreux et courts déplacements dans tel ou tel pays, le Président de la République fait entendre la voix de la France et réussit à faire évoluer les situations.

Au plan européen, la crédibilité de la France est redevenue une réalité. Là encore, il y a beaucoup à faire. Sans relâche, François Hollande entraîne nos principaux partenaires, l’Allemagne et l’Italie notamment, pour que l’Union Européenne continue à se construire et à assurer les conditions d’un bon développement économique et social dans chacun des Etats membres.

Au plan intérieur, on ne rappellera jamais assez la détermination de notre Exécutif en matière de lutte contre le terrorisme, même si tout le monde a bien intégré le risque permanent de l’attentat qui pèse sur notre pays.

La politique économique et sociale conduite depuis quatre ans, tant critiquée à droite et à gauche, a pourtant ramené le déficit budgétaire de 5,2 % du PIB à 2,7 % en 2017.

La compétitivité de nos entreprises grâce, entre autre, au pacte de responsabilité, est revenue au niveau de l’Allemagne.

Les minima sociaux ont été augmentés et surtout, notre protection sociale n’a pas été remise en question malgré la crise.

Enfin, et sans prétendre être exhaustif, plusieurs sujets dits de « société » ont été traités. Je pense au mariage pour tous devenu réalité et, ce week-end, la reconnaissance de la responsabilité du gouvernement français, en 1962, lorsque les Harkis ont été abandonnés pour devenir les premières victimes de l’Algérie indépendante.

La France prendra-t-elle le risque de remettre son avenir entre les mains des Sarkozy, Juppé, Montebourg, Hamon, Lienemann ou Mélenchon ? Ce serait trop lourd de conséquences. Nous ne pouvons pas prendre un tel risque.