Le premier
mois de cette année 2016 touche à sa fin et, avec lui, la période des vœux. On s’en
est échangé des souhaits de bonne année et de bonne santé. S’ils se réalisent,
ces vœux, l’année 2016 sera incontestablement une meilleure année que la
précédente.
Les agriculteurs
bretons, les chauffeurs de taxis, les fonctionnaires ont exprimé cette semaine
leurs revendications. On ne peut pas être indifférent à leurs demandes même si
chacune d’elles relèvent d’une approche différente et de solutions adaptées à
chaque problème.
C’est aux
pouvoirs publics de répondre aux attentes exprimées. Le gouvernement, dans les
différents secteurs concernés, s’y emploie.
S’il ne
suffisait que d’augmenter les revenus des catégories sociales qui manifestent,
ce serait chose facile. Il y a, bien entendu, d’autres paramètres à prendre en
considération.
L’état de
la France en 2012, au moment de l’alternance entre la Droite et la Gauche, est
l’élément déterminant de l’analyse.
Rappelons-nous :
nous savions qu’il faudrait des réformes importantes pour permettre à notre
économie de retrouver sa place à l’échelle internationale, de relancer la
croissance et, ce faisant, de lutter efficacement contre le chômage.
Malheureusement,
la situation laissée par la Droite était bien plus mauvaise que ce que l’on
pouvait imaginer. Il eut alors fallu le dire aux Français avec beaucoup plus de
force afin que nos concitoyens comprennent bien qu’il faudrait du temps pour
disposer des moyens financiers suffisants et nécessaires à l’augmentation du
pouvoir d’achat.
Des données
statistiques très récentes, elles ont été publiées hier, nous apprennent que la
croissance en 2015 a
progressé de 1.1 %, taux prévu par le gouvernement il y a un an.
C’est dire
que l’on peut considérer que la politique menée par François Hollande et son
gouvernement va dans le bon sens et commence à porter ses fruits.
Aussi, si
les revendications diverses exprimées ces derniers jours sont vraisemblablement
légitimes, elles sont cependant inopportunes car prématurées. La France n’est
pas encore en situation de les satisfaire toutes.
Un peu de
patience, donc. Il ne faut ni interrompre, ni même ralentir le processus de
redressement engagé. Si la Droite redevenait majoritaire dans un an et demi, ce
serait un considérable retour en arrière et tous les efforts engagés depuis
trois ans seraient anéantis.
Cela, il faut le dire avec
force à nos concitoyens.