Bangui, en Centrafrique, est devenu un lieu d’affrontements meurtriers causés par l’appartenance à une religion ou à une autre.
Des chrétiens assassinent des musulmans et ces derniers ne sont pas en reste pour tuer des chrétiens.
L’histoire de l’humanité est remplie de ces guerres de religions et la France en a connu en d’autres temps.
Je pense à la Saint Barthelemy en 1572 ou, plus près de nous, à la persécution des juifs pendant l’occupation de 1940 à 1944, persécution exercée souvent par de « bons chrétiens ».
Croire en l’existence d’un ou de plusieurs dieux peut rendre fous les hommes qui font de leur croyance une raison de tuer d’autres hommes.
Les non-croyants ne sont pas à l’abri lorsque la folie meurtrière l’emporte sur la raison.
Je ne veux pas tomber dans l’intolérance qui consisterait à condamner toutes les religions. Cependant, ce n’est pas parce qu’il y a autant de croyants dans le monde se réclamant de dieux différents, que ces derniers ont la vérité.
Une nouvelle fois, et de façon sanglante en Centrafrique, la démonstration est faite que la religion doit demeurer une affaire personnelle et ne doit en rien interférer dans la vie collective.
Les défenseurs de la Laïcité, en France et dans le monde, n’ont pas terminé leur combat, pacifique bien entendu, mais aussi déterminé et convaincant que possible.
La société idéale reste à construire. On y parviendra d’autant mieux que les religions ne s’en mêleront pas.
