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lundi 25 mars 2013

Non aux extrêmes

Deux événements de la vie politique me semblent devoir être retenus ce matin : une élection législative partielle dans l’Oise qui voit une progression significative de l’extrême droite, des propos outranciers dans la bouche de Monsieur Mélenchon et de ses amis du Parti de Gauche vis-à-vis de Pierre Moscovici, membre d’un gouvernement de Gauche.

Ces deux situations, en apparence très éloignées l’une de l’autre, m’amènent à crier : non aux extrêmes.

Notre société traverse une crise aux multiples facettes : économique, financière, sociale, culturelle.

Il faut en sortir.

Pour y parvenir, c’est de cohésion dont nous avons besoin, pas de propos ou de comportements extrémistes. Ceux qui se livrent à ce genre d’attitudes rendent plus difficile la mise en œuvre de politiques dont les effets sont forcément longs à porter leurs fruits.

Par voie de conséquence, l’opinion à une forte tendance à se réfugier dans le fatalisme. Celui-ci entraîne soit une forte abstention et un désintéressement pour la vie collective, soit un soutien aux extrêmes.

Il faut se ressaisir, car qui pourrait raisonnablement croire que la solution à nos problèmes passe par l’extrême droite ou par l’extrême gauche ? Vouloir absolument exister à gauche en critiquant sans cesse et violemment un gouvernement de gauche, c’est servir la droite et l’extrême droite.

Ce rapprochement des extrêmes ne serait pas une novation. On l’a connu entre 1933 et 1940, période pendant laquelle un scissionniste du Parti Socialiste, Déat, s’est retrouvé en définitive dans le gouvernement de Vichy.

Non, l’Histoire ne doit pas se répéter.