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vendredi 29 juin 2012

Soyons sérieux

Hier, le Premier Ministre a fixé les grandes lignes du budget 2013. Il a adressé à chacun de ses ministres ce qu’on appelle « une lettre de cadrage ».

C’est la méthode habituelle qui a fait ses preuves.

Je l’ai utilisée en direction de mes vice-présidents du Conseil Général.

Le texte de cette lettre connu, immédiatement quelques esprits « bien intentionnés » ont dénoncé un plan de rigueur, une remise en question des engagements de François Hollande, la continuité du système Sarkozy.

Soyons sérieux.

Le document incriminé constitue la première étape d’un processus budgétaire qui s’achèvera fin décembre par le vote du Parlement.

Les mesures envisagées ne sont que la conséquence d’une crise internationale bien connue.

D’ailleurs, à ce propos, notre Président de la République vient d’obtenir une reconnaissance du bien-fondé de ses propositions au sommet européen de Bruxelles.

En France, le gouvernement et sa majorité ont, non seulement la responsabilité de gérer le pays mais, en même temps, de changer certains domaines de la politique nationale.

C’est ainsi qu’a bien été réaffirmée la volonté de donner davantage de moyens à l’éducation nationale, à la police, à la gendarmerie, à la justice et à la santé publique.

Les grincheux feraient mieux de proposer les solutions qui n’ont pas encore été trouvées pour équilibrer nos dépenses publiques.

Je comprends l’inquiétude des organisations syndicales de fonctionnaires. Je les connais bien pour avoir été l’un de leurs interlocuteurs pendant les dix années écoulées, en tant que rapporteur du Budget de la Fonction Publique.

Aujourd’hui, le moment est venu d’ouvrir le grand chantier de la réforme de la Fonction Publique. Il faut y associer ses représentants syndicaux pour définir d’abord les missions qui doivent être assurées par l’Etat et les collectivités territoriales.

A partir de là, les moyens humains, ici pléthoriques, là insuffisants, pourront être dégagés.

La Droite, hier, n’a jamais voulu se livrer à cet examen.

C’est à la Gauche de le faire.