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vendredi 21 octobre 2011

Soyons attentifs au Maghreb

La disparition du dictateur libyen ouvre une nouvelle ère dans ce Maghreb où la révolution tunisienne, il y a plusieurs mois, avait annoncé des évolutions significatives.

Dimanche, les Tunisiens voteront. Les résultats de ces élections nous éclaireront sur l’avenir de cette partie de l’Afrique avec laquelle la France se doit d’entretenir des relations privilégiées.

Mercredi, j’ai eu l’occasion d’évoquer ces questions avec l’ambassadeur d’Algérie à Paris, que je rencontre régulièrement dans le cadre de ma fonction de Président du groupe France-Algérie à l’Assemblée Nationale.

Dans les six mois qui nous séparent de nos élections présidentielles, les Socialistes français doivent réaffirmer leur volonté de renforcer les échanges de toute nature entre la France et les pays du Maghreb, notamment l’Algérie.

Quand je parle d’échanges de toute nature, je pense aux aspects économiques, mais aussi et surtout aux domaines politique, culturel, social.

Nombreux sont nos concitoyens qui ont des relations familiales et historiques avec l’Algérie.

Cela justifierait que la France et l’Algérie, dans le respect de la souveraineté de chacun, évoquent ensemble, aussi souvent que possible, les grands problèmes du moment.

François Hollande, en participant lundi dernier à une cérémonie commémorative des événements dramatiques du 17 octobre 1961, a montré qu’il avait conscience de l’importance des relations Franco-Algériennes.

Je m’emploierai moi-même, dans le cadre de mes responsabilités, à renforcer encore davantage ces bonnes relations.