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mercredi 12 octobre 2011

Faire gagner la Gauche

La préparation du second tour des Primaires est entrée dans sa phase active. Je m'interroge sur les arguments utilisés. Il y aurait la Gauche dure opposée à la Gauche molle. Ce dernier qualificatif se veut désobligeant, blessant. Il n'apporte rien dans le débat qui doit aboutir à la désignation du meilleur candidat pour battre la droite.

La Gauche doit gagner en mai 2012. Elle a un projet. Il est commun aux deux candidats. Il lui faudra de la détermination. François Hollande n'en manque pas.

Dans une compétition électorale, il est d'usage de critiquer l'adversaire et de dénoncer la politique qu'il a conduite ou qu'il voudrait mettre en place. Nous ne sommes pas dans ce cas de figure. Il s'agit ici de désigner celui ou celle qui battra le candidat de la Droite à l'élection présidentielle.

Dans un passé pas très ancien, entre 1997 et 2002, j'ai le souvenir des critiques qui fusaient dans les rangs socialistes pour dénoncer les « socio-libéraux », ceux qui, dans un Gouvernement de Gauche, réfrénaient les velléités de rupture manifestées par d'autres. Je ne citerai pas de noms, ce serait cruel.

La campagne du premier tour s'est déroulée dans de bonnes conditions. Il importe qu'il en soit de même pour le second tour et que soit respectée la charte éthique signée par les candidats.

« Les Primaires c'est fait pour faire gagner la Gauche, pas pour la diviser », rappelait François Hollande.

Ce soir, le débat entre les deux « impétrants » comme les a dénommés A. Montebourg permettra, je l'espère, de bien éclairer les citoyennes et les citoyens. Je souhaite les voir encore plus nombreux que dimanche dernier pour voter.

Ce sont eux qui permettront à la Gauche de gagner en désignant le candidat le plus à même d'être demain le Président de notre République.