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jeudi 9 juin 2011

Riches et Pauvres

Non contents de continuer à privilégier les plus fortunés de notre pays, M. Sarkozy, Président des riches, son gouvernement et sa majorité n’hésitent pas à fustiger les plus défavorisés et notamment les allocataires du R.S.A.

A l’initiative du gouvernement, l’Assemblée Nationale débat actuellement de la prétendue suppression du bouclier fiscal et des « aménagements » de l’impôt de solidarité sur la fortune.

Prétendue suppression car celle-ci n’interviendrait qu’en 2013. Suivez mon regard sur le calendrier électoral.

Les guillemets qui entourent le mot « aménagement » ont une signification évidente : il s’agit ni plus ni moins que de diminuer la portée de cet impôt sur la fortune que la Gauche, en son temps, avait décidé par souci de justice fiscale.

La Droite jusqu’alors ne l’avait pas supprimé. Elle vient d’imaginer un dispositif qui, de fait, diminuera la portée de ce type d’imposition.

Plus grave encore est la méthode utilisée par l’UMP de Monsieur Copé. On stigmatise les allocataires du RSA en les désignant comme les parasites de la société.

Ça n’est ni plus ni moins qu’un scandale de plus qui se déroule devant nous.

En décembre 1988, la Gauche a créé le RMI pour qu’en France, un minimum de ressources soit apporté à toute personne ne disposant plus du moindre revenu.

Depuis plus de 20 ans la Droite n’a cessé de dénoncer une politique d’assistanat. J’en sais quelque chose lorsque Président du Conseil Général, la droite départementale me reprochait notre politique de solidarité.

La Droite a inventé le RSA dont nous avons combattu le caractère inapproprié. L’insertion professionnelle était abandonnée et on laissait à Pôle Emploi le soin de proposer des emplois… qui n’existaient malheureusement pas.

Aujourd’hui, devant cet échec prévisible du RSA, la Droite imagine un système d’occupation obligatoire, juste pour satisfaire les électeurs qui considèrent les aides sociales comme abusives.

Décidément, il y a urgence à mettre fin à cette politique de droite, voire d’extrême droite, tellement contraire aux principes de notre République.