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lundi 6 juin 2011

Des choix difficiles

Ces premiers jours de juin marquent une sorte d’accélération du mouvement créé par les déclarations de candidatures à l’élection présidentielle d’avril 2012.


A droite, c’est le positionnement de M. BORLOO qui suscite l’inquiétude. Il est vrai qu’il gênerait significativement le président sortant. Sa candidature ne serait pas une surprise. On le connaît bien dans le Nord. N’oublions pas qu’il faillit être ministre du gouvernement Rocard, en 1988. Heureusement, des Socialistes nordistes dont je fus ont fait connaître leur farouche opposition à cette hypothèse. On a vu comment, quelques années plus tard, il se retrouva dans un gouvernement de droite, sa famille naturelle.


A gauche, les écolos ont tenu leur congrès à la Rochelle. Ils ont découvert la véritable nature de l’un de leur candidat. La politique sous-entend quelques valeurs fondamentales de base. Tout le parcours de M. HULOT, et notamment sa valse hésitation en 2007, montre à l’évidence qu’il ne partage pas les valeurs de la gauche. Mais c’est aux écolos de faire leur choix. Je ne me permettrai pas d’intervenir dans le débat interne d’une formation politique qui, généralement, est l’alliée des Socialistes.


A gauche toujours, ce sont les Communistes qui renoncent à leur identité en envisageant de s’en remettre à celui qui a trahi son camp d’origine il y a quelques mois. Oui, j’utilise le mot trahison quand j’observe qu’un élu abandonne le Parti qui lui a permis d’accéder à d’importantes responsabilités, en le dénigrant et sans renoncer au mandat obtenu sous l’étiquette reniée.


Là encore, les militants communistes choisiront. Ma culture politique m’amène à souhaiter un choix cohérent avec l’histoire.