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vendredi 20 mai 2011

L’Unité pour gagner

La tentation est grande pour les observateurs et les commentateurs de la vie politique de se livrer à des suppositions sur les résultats de l’élection présidentielle de 2012. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui s’y adonnent, s’appuyant sur les sondages, procédant à des démonstrations péremptoires qui confortent ou déstabilisent le lecteur selon qu’il soutienne ou non le candidat concerné.



Ce sont des petits jeux inévitables. Prétendre en limiter le nombre ou le contenu est impossible. Il faut donc subir ou, mieux, relativiser.


L’actualité, et notamment celle qui nous arrive de New-York, me conforte dans la théorie selon laquelle en politique, rien n’est jamais définitif.


Pour l’heure, les Socialistes ont discuté puis adopté leur projet. Dans une semaine, il sera la référence officielle de notre engagement. Cela concernera le logement, la santé, l’école et la formation, la retraite, les institutions et les collectivités territoriales. D’une façon générale, sur tous les aspects de la vie collective, nos concitoyens connaîtront nos intentions.


Deux questions resteront à régler avant la mise en œuvre de ce projet.


La première de ces questions sera la désignation de notre candidat à l’élection présidentielle. Cela viendra en son temps et le calendrier doit être respecté. Pour ce qui me concerne, je me réjouis du pourcentage d’opinions favorables recueillies par François Hollande.


La seconde question à résoudre, c’est qu’une majorité de Françaises et de Français apporte ses suffrages au candidat alors désigné. C’est une évidence. Encore faut-il que cette évidence amène les Socialistes à s’inscrire dans une démarche d’unité.


La semaine écoulée à permis de constater que c’était possible : celles et ceux qui se sont exprimés au nom des Socialistes ont montré leur sens élevé des responsabilités. C’est la condition indispensable pour gagner.