C’est fait. Le Congrès du Parti Socialiste s’est tenu. Ce que l’on pouvait craindre est arrivé. L’accord entre les signataires des motions n’a pas été trouvé. Trois candidats au poste de Premier Secrétaire seront départagés par le vote des militants jeudi prochain.

Celle ou celui qui sera désigné ne pourra pas se prévaloir d’une majorité issue de la synthèse proposée au Congrès puisqu’il n’y en a pas eue. C’est dire la difficulté prévisible de la direction du Parti.

Cela ne servirait à rien de développer les hypothèses qui auraient pu se dérouler. Cela ne s’est pas produit.

De même, laissons aux historiens, aux analystes, aux militants eux-mêmes le soin de situer les responsabilités de tel ou tel.

Pour l’heure, il faut choisir un Premier Secrétaire.

Les choix de Benoît HAMON dans un passé encore récent, les propositions qu’il a présentées notamment pour ce qui concerne l’Europe ne me conviennent pas.

L’approche de Ségolène ROYAL m’inquiète en ce qui concerne, notamment, l’organisation du Parti Socialiste.

Des trois candidats, c’est Martine AUBRY qui me semble la plus à même de créer les conditions d’une relance de notre Parti.

Je vais donc m’employer à ce que le plus grand nombre de votes des adhérents du Parti Socialiste se porte sur son nom.