Les événements
dramatiques que nous avons connus en ce début d’année ont amené commentateurs
et responsables politiques à rappeler que notre République a des valeurs
fondamentales et qu’il convient de les défendre.
Les rassemblements
de plusieurs millions de Françaises et de Français, de tous âges, a témoigné de
cette volonté de nos concitoyens de ne pas abandonner certains repaires indispensables.
L’analyse
de ces mouvements permet néanmoins de constater l’inégalité du comportement des
citoyens en réaction aux drames qui ont secoué notre société.
Si de
nombreux jeunes étaient spontanément dans la rue dans les heures qui ont suivi
le lâche assassinat de « Charlie hebdo », on s’est rendu compte, ici
et là, dans certains établissements scolaires, que d’autres jeunes réagissaient
différemment.
On a alors
pris conscience que l’Ecole, en tant qu’institution de la République, n’avait
pas fait tout ce qu’il fallait pour que tous les écoliers, les collégiens, les
lycéens de France appréhendent la gravité de l’acte et, surtout, les
motivations de ces lâches assassins.
Il ne s’agit
pas de critiquer les enseignants. Par contre, force est de constater que l’absence
de formation de ces maîtres pendant de nombreuses années n’aura pas permis à
notre système éducatif d’être un relais de la diffusion des valeurs
républicaines.
Le Président
de la République, le Premier Ministre, la Ministre de l’Education Nationale ont
traduit leur volonté de remettre au premier plan la transmission des valeurs de
la Laïcité. Je
ne peux que m’en réjouir.
C’est en
effet une des conditions qui faciliteront le « vivre ensemble »
préconisé aujourd’hui de toute part.
Cela permettra
des échanges dépassionnés entre « ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y
croient pas », entre les différentes religions, leurs fidèles et les
athées dont je suis.
Tout le
monde est convaincu dans notre pays que la Laïcité est indispensable.
Il importe de la défendre,
avec force, encore et toujours.