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vendredi 28 octobre 2016

Bien intégrer le contexte

Tout système politique, tout système économique sécrète en son sein des imperfections qu’il importe de prendre en considération, soit pour changer complètement, soit pour corriger les orientations de référence.

Le système communiste pratiqué à partir de 1917, il y a bientôt un siècle, en URSS puis dans un grand nombre de pays à l’est de l’Europe au lendemain de la guerre, en 1945, a complètement échoué tant sur le plan politique que sur le plan économique. Il a finalement cessé en 1989, même si quelques pays y font encore référence.

Le système capitaliste s’est régulièrement adapté aux contraintes de son environnement.
Cela ne s’est cependant jamais produit sans conséquences pour les hommes. La crise économique qui a frappé le monde entier, il y a une quarantaine d’années, continue de peser lourdement sur notre vie collective.

Les Français ont des difficultés à intégrer le fait que cette crise perturbe fortement les actions politiques engagées. Ils s’en prennent alors à ceux qu’ils ont élus, leur attribuant des responsabilités qu’ils n’ont pas.

C’est ce que nous connaissons avec acuité aujourd’hui. On accuse le Président de la République de ne pas avoir respecté ses engagements alors que, bien au contraire, des changements d’importance sont apparus dans notre vie collective depuis 2012. Plus encore, les décisions prises en matière économique et fiscale commencent à porter leurs fruits. L’emploi, la croissance, la maîtrise du déficit donnent les signes évidents d’une évolution positive.

Alors pourquoi cela n’influence-t-il pas l’état de l’opinion ? Les réponses à une telle question sont forcément nombreuses.

On pourrait regretter que la communication du Gouvernement sur l’état de la France en 2012 n’ait pas été suffisamment développée en direction des citoyens.

On pourrait déplorer que les médias n’aient pas fait œuvre de pédagogie, s’attachant davantage à relayer les critiques, surtout celles émanant des rangs de la Gauche.

Mais, c’est ainsi. On ne fait pas de la politique avec des regrets mais avec de la mémoire.

Il faudra se souvenir de ce qu’a fait la Droite entre 2002 et 2012 et bien mesurer ce qu’elle envisage de mettre en place. Regardons de près les projets présentés par les différents candidats à la primaire de la Droite et on sera édifié.


En 2017, il ne sera pas possible de choisir un Président de la République, puis une majorité parlementaire, sans prendre en compte la globalité de la situation de la France depuis trente ou quarante ans. La référence à un seul élément d’analyse, un livre par exemple, fausserait le jugement.