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lundi 26 novembre 2012

Responsabilité

C’est l’article 4 de notre Constitution qui fixe les règles de l’existence des partis politiques et de leur rôle dans le fonctionnement de nos institutions.

Le militant socialiste que je suis depuis 50 ans ne peut qu’être satisfait de cette disposition de notre loi fondamentale.

C’est dire que les Démocrates et les Républicains, progressistes ou conservateurs, ne peuvent pas se réjouir de la situation de l’UMP.

Attaché à la Démocratie et à la République, je souhaiterais que le principal parti de l’opposition soit à même de remplir son rôle, dans le respect de nos institutions.

Tout au long de son histoire vieille de plus d’un siècle, le Parti Socialiste a toujours su dépasser ses problèmes internes qu’il ait été ou qu’il soit en responsabilité ou dans l’opposition.

Plusieurs schismes sont intervenus depuis 1905. A chaque fois les initiateurs de ces ruptures ont, soit disparu, soit viré à droite voire à l’extrême droite, soit sont revenus au PS.

C’est ce qui a permis à ce grand courant de pensée que constitue le Socialisme de traverser les épreuves et de se trouver, aujourd’hui, aux principales responsabilités nationales ou locales.

Le Parti Socialiste a su associer à son projet trois millions de Françaises et de Français ayant participé aux « Primaires » et ce dans de bonnes conditions.

J’observe que l’UMP n’est pas capable de faire voter correctement cent cinquante mille personnes.

Je déplore qu’au sein de la Droite dite républicaine, certains tentent ou aient tenté de l’entraîner sur des thèmes qui sont et qui doivent rester l’apanage de l’extrême droite.

De la même façon, je déplore qu’à gauche le principal allié des Socialistes, les Verts, voit quelques-uns de ses porte-parole, le député Mamère ou le Sénateur Placé pour ne citer qu’eux, s’interroger régulièrement et publiquement sur leur place au sein de la majorité gouvernementale.

Quand, présentant une candidate à l’élection présidentielle, celle-ci ne recueille que 2,23 % des suffrages, on se doit de rester modeste.

Quand, dans le cadre d’un accord discutable avec le PS, sont élus des députés et des sénateurs verts, on devrait au moins se rappeler que ces parlementaires ne le sont devenus que parce que les Socialistes l’ont voulu.

En ce début de semaine je formule le souhait qu’à droite comme chez nos partenaires on retrouve le sens de la responsabilité.