Cela fait maintenant deux mois que François Hollande a été élu Président de la République.
Cela fait trois jours que le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, a précisé devant le Parlement ce que serait l’action gouvernementale pour les cinq années à venir.
Les commentaires des porte-parole de la Droite ou de ceux qui se disent « neutres » ont consisté en des attaques « ad hominem » dirigées contre le Premier Ministre. Elles concernaient tant la forme que le fond.
Qu’importe. Cela alimente le débat démocratique.
On peut donc considérer que, désormais, le gouvernement et la majorité parlementaire sont en ordre de marche pour la durée de la législature.
Cinq années d’action politique, c’est à la fois très long et très court.
C’est long pour celles et ceux qui ont voté pour la gauche afin qu’il y ait un réel changement de politique. Ils sont impatients. Ils voudraient que tous les problèmes qui les accablent soient résolus en quelques jours.
C’est court, parce qu’une mesure susceptible de concrétiser ce changement est l’aboutissement d’un processus incontournable et qui prend du temps.
Je considère que c’est la mission prioritaire des membres du gouvernement et des parlementaires socialistes : expliquer, expliquer encore et toujours le calendrier des réformes.
Ce serait bien plus « productif » que des annonces intempestives ou maladroites formulées par tel ou telle ministre.
Je n’aurai pas la cruauté de les citer. Je fais confiance à François Hollande et à Jean-Marc Ayrault pour maîtriser cette relation à l’opinion, indispensable dans le monde d’aujourd’hui.
C’est la condition « sine qua non » pour que le changement attendu devienne réalité et perdure.
