C’est ce que pourraient laisser supposer les déclarations de quelques responsables socialistes sur le thème : après tout, faut-il vraiment aller jusqu’à l’affrontement entre plusieurs candidats ?
On a même évoqué des « primaires de confirmation ». Pour avoir exprimé des réserves, voire même mon opposition à ce processus, je suis bien placé pour dire aujourd’hui : les militants ont décidé qu’il y aurait des primaires. Cette volonté doit être respectée. Il en est de même pour le calendrier.
Bien entendu, je m’interroge sur les raisons d’une telle évolution chez ceux qui, il y a quelques mois, ne juraient que par les primaires.
Nous nous rapprochons de la période des candidatures. Vont se positionner celles et ceux qui se sentiront en capacité d’exercer cette importante fonction : être Président de la République. Encore faut-il qu’il y ait une majorité de Français favorables à la Gauche. Notre Première Secrétaire Martine Aubry, avait raison hier à TF1 de dire qu’elle avait envie que la Gauche gagne en 2012. C’est là la véritable priorité.
Pour que cette envie devienne réalité, la période qui s’ouvre ne doit pas laisser de place au dénigrement, à la critique systématique de telle ou tel candidate ou candidat.
François Hollande, ce matin, sur France Inter, en appelait au respect : respect du calendrier, respect des autres candidates ou candidats.
C’est en effet la condition de la réussite au printemps 2012 : il ne faut pas que les Socialistes se comportent comme si il s’agissait d’obtenir une majorité pour diriger le Parti.
La désignation de notre candidat par primaires interposées concerne tous les Françaises et les Français.
Alors oui, ces primaires doivent avoir lieu, à la date prévue, en application de nos décisions. Notre responsabilité aujourd’hui est de choisir la personne qui rétablira dans notre pays le respect de nos valeurs fondamentales.
